L’intérêt d’une véritable démarche en faveur du développement durable n’est plus à démontrer. Toutefois, certaines marques s’adonnent malheureusement à des pratiques qui consistent à développer une “fausse” image d’entreprises éco-responsables : C’est ce que l’on appelle le “Greenwashing”. Le but ultime est de faire croire à une implication totale de l’entreprise dans des actions en faveur de l’environnement et plus  largement du développement durable.

1) Greenwashing : Un détournement de la démarche développement durable en cinq points

Bien qu’il existe un Bureau de Vérification de la Publicité, la réglementation reste très générale sur ce type de pratique laissant au Greenwashing  la place pour se développer par :

  1. L’usage de slogans ou d’images abusifs dans l’unique but de paraître écologique ou d’apporter un quelconque bénéfice au produit vendu.
  2. L’exagération de la qualité du produit ou de l’implication de l’entreprise dans le développement durable.
  3. Le manque de transparence ou l’absence de preuves concernant des faits importants.
  4. L’usage de produits dits “verts” par une entreprise qui, elle-même, ne l’est pas.
  5. La création d’un label par un tiers indépendant ou d’un logo inconnu. Ils font de l’ombre aux véritables labels décernés par les organismes de certification.

2) Pourquoi la tendance s’inverse peu à peu ?

On constate une tendance inversée face à une remise en question de la crédibilité des entreprises. La crédibilité des entreprises a été soumise à rude épreuve. Le message des campagnes publicitaires souvent incohérent avec l’activité de l’entreprise, peut avoir des conséquences néfastes notamment en termes d’image et de notoriété.

Par ailleurs, avec la démocratisation de la démarche développement durable, les entreprises y voient de plus en plus d’avantages à s’en préoccuper réellement. Plus que cela, la mise en pratique d’une telle démarche  est devenue un véritable outil stratégique, un levier de compétitivité incontournable dans la prise de de décisions.

3) Cinq règles pour ne pas tomber dans le piège du Greenwashing.

Se basant sur l’analyse réalisée par l’ADEME, 5 règles ont été sélectionnées afin de promulguer des conseils anti-greenwashing :

  1. Evaluez la qualité du produit/service, de manière quantitative et communiquer sur les critères d’évaluation et l’organisme qui l’a réalisée.
  2. Vérifiez que le message corresponde à la réalité et respecte les grands principes de la communication responsable.
  3. Détenez des preuves concrètes et accessibles reposant sur un référentiel complet, un vocabulaire précis, des informations claires, un logo sans ambiguïté, etc.
  4. Attestez que votre démarche de développement durable est stable et réelle; transversale à l’entreprise; budgétée et fait partie de la politique interne de l’entreprise.
  5. Disposez d’un plan d’actions et d’un déploiement qui peuvent être conçus et implantés grâce aux outils de management.

4) Une seule règle pour une démarche développement durable efficace

Evaluer efficacement sa démarche RSE n’est pas chose aisée. Une étude de la Global Reporting initiative du 27 Janvier 2011 – « International survey on sustainability software» – indique que le nombre de sociétés se dotant d’outils logiciels pour la collecte et la consolidation des indicateurs ne cesse d’augmenter ( de 50% entre 2006 et 2010). De plus, plusieurs études de cas démontrent largement que l’utilisation de logiciels permet de diviser par deux le temps passé à la collecte et la consolidation des données, leur analyse et la préparation du rapport développement durable.  Au contraire, réalisées à l’aide d’un simple tableur, ces étapes présentent des risques significatifs relatifs à l’intégrité des données et à la capacité de maintenir des processus en fonctionnement en cas de changements d’interlocuteurs.

Il est donc essentiel d’identifier l’outil qui saura vous accompagner dans le pilotage de vos indicateurs extra-financiers. Notre logiciel IZYPEO® RSE, flexible et ergonomique, est particulièrement adapté pour une démarche RSE maîtrisée. Il permet aux entreprises de mettre en valeur leur politique développement durable auprès des parties prenantes, de se mettre en conformité avec les réglementations internationales et de réaliser leur reporting RSE.