Chaque déplacement que nous effectuons occasionne des émissions de CO2 et cela quel que soit le mode de transport traditionnel utilisé.
Saviez-vous que les transports occasionnent aujourd’hui plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre et qu’ils sont responsables, en partie, de notre réchauffement climatique ?
Au final, ce sont souvent les transporteurs qui sont montrés du doigt malgré leurs efforts. Ils mettent en place différentes actions pour améliorer notre environnement comme l’optimisation des flux de transport, le renouvellement de la flotte des véhicules vers des véhicules moins polluants… Malgré cela, ils ont l’obligation d’informer leurs clients sur les émissions de CO2 engendrées. Ce qui semble être une contrainte pour les transporteurs peut rapidement devenir une opportunité.
Un secteur d’activité en ligne de mire des entités écologiques, qui a amené le ministère de l’environnement à émettre une loi obligeant les transporteurs à indiquer à leurs clients les émissions de CO2 pour chaque trajet réalisé. Cette dernière est entrée en vigueur le 1er octobre 2013. Une initiative qui a pour objectif de rendre les entreprises plus responsables et les usagers plus sensibles à l’environnement. Le ministère de l’environnement espère d’ici 2020 diminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre.
L’affichage des émissions de CO2, un dispositif innovant
Un concept innovant puisque la France est le premier pays de l’Union Européenne à mettre en place la loi Grenelle II concernant l’information CO2. En avance sur les autres pays, c’est un avantage considérable sur la concurrence internationale. Une opportunité indéniable malgré l’aspect obligatoire de la loi.
20% de réduction des émissions de CO2 … Info ou Intox ?
L’intérêt d’une telle démarche est de sensibiliser aussi bien les transporteurs par l’affichage des émissions de CO2, que les utilisateurs par le choix du transporteur en fonction du rejet de CO2. L’objectif final est de pouvoir mesurer les émissions actuelles et à venir afin de les réduire.
Même si l’’objectif fixé, de moins 20%, semble être difficile à atteindre il faut tout mettre en oeuvre pour s’en rapprocher.
Par ailleurs, pour atteindre la neutralité carbone et une fois toutes les pistes d’actions épuisées, les acteurs peuvent faire appel au dispositif de compensation volontaire leur permettant en dernier recours de compenser leurs émissions de C02 en finançant des projets environnementaux.
Affichage des émissions C02, quels bénéfices pour les entreprises
Il faut savoir que l’environnement est un mot qui intéresse beaucoup le consommateur. Il est donc dans l’intérêt de l’entreprise de communiquer sur l’émission de CO2 et ce pour plusieurs raisons. Cela va tout d’abord lui permettre d’améliorer son image. De plus, elle bénéficiera d’un avantage concurrentiel, par l’apport du vecteur environnemental dans la recherche de la performance économique. Enfin, cela permettra à l’entreprise de conquérir une nouvelle clientèle soucieuse de son environnement, cible de plus en plus importante.
A vos calculettes !
Mais comment calcule-t-on les émissions de CO2 ? Il faut savoir que jusqu’à maintenant l’émission de CO2 était calculée sur des éco calculateurs et des éco comparateurs. des méthodes de calcul et modalités d’affichage ont depuis été définies par un décret obligeant les transporteurs à les utiliser, afin de permettre la comparaison. La mise en place est plutôt complexe pour les entreprises du secteur et cela demande beaucoup de temps, de budget et d’expertise pour fournir ce type d’information.
C’est pourquoi, il est préférable de se tourner vers les solutions qui existent sur le marché, des outils dédiés à l’affichage environnemental qui permettent de stocker les informations récoltées et de calculer les émissions de CO2 rejetées selon le type d’envoi et la distance parcourue. En choisissant judicieusement votre outil, la démarche sera facilitée grâce à un logiciel performant offrant des calculs très précis et fiables.
Une fois l’émission de CO2 calculée, il faut communiquer efficacement l’information. Le moyen de communication est choisi de manière libre par le transporteur selon le service proposé. L’information doit juste être communiquée au client, de manière claire, non ambiguë et accessible rapidement. La communication doit se faire avant l’acte d’achat en ce qui concerne les titres de transport et au plus tard deux mois après la prestation pour le transport de marchandises.
Quoi de plus simple, si tout l’information est disponible dans un outil prévu à cet effet!